Ils grimpent aussi...

Ils grimpent aussi…

…les Hortensias, qu'on devrait appeler Hydrangeas. C'est le botaniste français Commerson, au 18^e siècle, qui, ramenant du Japon une inflorescence desséchée de cet arbuste exotique, le nomma Hortensia, au sens très controversé. Plus tard Hortensia fut supprimé de la nomenclature officielle et intégré au nom générique Hydrangea. Nos Hortensias sont donc des Hydrangeas, même si communément nous restons attachés au nom primitif. Les grimpants commencent à être appréciés des jardiniers: ils s'agrippent aux murs ou aux arbres par des crampons inoffensifs. Ils sont caducs ou persistants, géants ou petits. Le plus connu est le pétiolaris, (photo en-dessous de l'article) à situer à mi-ombre, caduc aux nombreuses inflorescences plates blanches en début d'été et aux belles couleurs automnales. Vigoureux il peut monter à 10m. Dans la même espèce, le cultivar 'Semiola' est un hybride ne dépassant pas 3m,  et 'Miranda' au feuillage panaché. Parmi les persistants, Hydrangea seemanii (photo au- dessus de l'article), originaire du Mexique commence à se développer à la vente. Assez lent à s'installer et à se cramponner, il fleurit abondamment en été en plein soleil, protégé des vents froids de l'hiver (emplacement idéal: sud-ouest). L'Hydrangea serratifolia, persistant chilien, lui ressemble et ne fleurit bien qu'au soleil. Ces deux espèces forment de gros boutons comme les pivoines avant de s'épanouir en couleur blanc crème. L'Hydrangea integrifolia, originaire des Philipines et de Taïwan, s'installe vite mais est plus difficile à trouver. Un cultivar "nain" (2 à 3m), caduc aux feuilles miniatures : Hydrangea 'Brookside Little Leaf'. Tous ces grimpants sont à inflorescences plates blanches ou légèrement bombées fleurissant moins longtemps que les Hydrangeas arbustifs. Si l'on souhaite une autre couleur, rose par exemple,  il faut se tourner vers une autre hydrangéacée grimpante, le Schizophragma  hydrangeoides 'Roseum'.