Les Dahlias

C’est la fleur reine des jours raccourcissant. Il existe plus de 40 000 espèces et variétés horticoles ! Elle doit son nom au botaniste suédois Dahl. Les espèces sauvages ont été découvertes au Mexique au XVIe siècle. Les Aztèques en consommaient les tubercules et en utilisaient les tiges comme tuyaux pour l’eau : il s’agit de ce Dahlia, ancêtre des plants horticoles, que l’on a nommé Dahlia imperialis connu aussi sous le nom de Dahlia bambou ou arborescent. Il monte à plus de 3 mètres, et ses tiges, d’un diamètre de 4 cm, sont creuses et rigides. Il peut se cultiver dans nos jardins bretons, surtout littoraux, en endroit abrité du vent et du froid. Il fleurit tardivement, pas avant novembre et sa floraison époustouflante (photo) dure jusqu’aux gelées. Ensuite les tiges seront sciées et les chicots protégés des pluies par des bouteilles de plastique au goulot coupé, afin  que ne s’installe pas une pourriture néfaste. De la fougère isolera du gel et la pousse reprendra au printemps à raison d’une tige supplémentaire par an ! Pour l’achat consulter internet ou les catalogues de vente par correspondance.

Parmi les Dahlias horticoles, toutes les couleurs y compris le noir, le bleu excepté, sont disponibles. Les cultivars à fleurs simples rappelant les espèces botaniques sont de plus en plus recherchés. Des feuillages pourpres ajoutent une tonalité supplémentaire à proximité de plantes à feuillages gris. La série des ‘Bishop’ est très attrayante : rouge pour ‘Llandaff’, blanc rosé pour ‘Leicester’. Par temps sec  les Dahlias sont moins florifères. On peut les marier avec les Asters, autres fleurs de fin d’été. Mais attention à l’oïdium qui se propage facilement en septembre si les plantes sont trop entassées. En jardin littoral ne pas déterrer les tubercules. A Coutances, dans la Manche, comme chaque année, jusqu’à fin septembre, se tient au Lycée horticole, le ‘Mondial du Dahlia’.

 Ci-dessus, à gauche 'Garnet Quartz', à droite, 'Bishop of Leicester',

ci-dessous 'Happy Single Kiss'