Zéro désherbage

plantes couvre-sols : Herbe aux écus (Lysimacchia  numularia ) et Bugle rose (Ajuga reptans)

Par des pratiques naturelles. Lors de la création d'un massif il est impératif d'éliminer manuellement les adventices, nos "mauvaises herbes". Chiendent et renoncules rampantes (boutons d'or)  sont particulièrement tenaces  par leurs rhizomes traçants et leur faculté à se bouturer aisément à partir d'une portion racinaire laissée en place: à éliminer consciencieusement. Il faudra ensuite "isoler" le massif de son environnement au sol par des barrières anti-rhizomes: ardoises, tuiles, bordures  enfoncées dans le sol. Planter serré, quitte à transplanter au bout de 2 ou 3 ans, laisse passer moins de lumière, au détriment des indésirables et procure aussi un effet esthétique immédiat. Des plantes couvre-sols afficheront leur efficacité: herbe aux écus (Lysimachia nummularia), bugle rampante (Ajuga reptans), véronique rampante (Parahebe), lierre commun ou panaché, etc. Le paillage est efficace à condition d'être suffisamment épais et renouvelé. Les copeaux de bois (sans colorants chimiques) et broyats type rameaux fragmentés (BRF) ont cependant l'inconvénient, en se décomposant, de monopoliser l'azote du sol qui pourrait manquer aux plantes. Leur associer, en sous-couche si possible, des déchets verts qui sont azotés ou répandre de la corne broyée. Les broyats de conifères seront réservés aux plantes de terre acide, pas aux rosiers! Les paillis minéraux (gravillons, ardoises, tuiles) peuvent être très décoratifs mais, si le massif comporte beaucoup de plantes à feuilles caduques, la chute des feuilles masquera ou tâchera ce paillage. Le paillage synthétique est peu esthétique et est un obstacle à l'enrichissement naturel du sol. Cour ou allée gravillonnées seront "nettes" si un géotextile perméable à l'eau est préalablement installé. Le bitume ou les revêtements imperméables empêchent l'eau de s'infiltrer, favorisant ainsi les ruissellements et l'érosion des sols.