Ravageurs

Depuis les temps lointains l'homme voyage pour découvrir et commercer. Ces déplacements humains et marchands sont accompagnés involontairement de virus, insectes et divers ravageurs. La peste est de sinistre mémoire. La grippe est plus actuelle. Parfois les plantes, même avec les précautions d'usage, voyagent avec les ravageurs qui leur sont "alliés". Dans leur milieu d'origine, l'action de ces "nuisibles est limitée par leurs prédateurs naturels. En changeant de milieu, si les conditions environnementales leur conviennent, loin de leurs prédateurs ils prolifèrent. Récemment signalé dans le Finistère, le Plathelminthe terrestre, (photo ci-dessus) ver plat venant probablement de Nouvelle-Zélande, détruit les Lombrics indispensables à notre écosystème. Dans son aire d'origine les vers de terre réussissent à se protéger, mais pas chez nous. Pour en savoir plus : www.inpn.mnhn.fr qui dépend du Muséum d'Histoire Naturelle. Rien de nouveau sur le front du combat contre cet acarien microscopique, l'Aculops du fuchsia qui, se plaisant en climat océanique, fait des ravages en Bretagne littorale alors que  dans son milieu d'origine, en forêt brésilienne, il est limité par ses prédateurs. Il boursoufle les inflorescences qui semblent recouvertes d'un feutrage blanchâtre : à terme la plante est condamnée. Voici ce que j'ai pratiqué l'an passé sur mes Fuchsias de Magellan bien infestés. Avant l'hiver, c'est-à-dire avant que le froid ne conduise l'insecte à se réfugier dans la souche, j'ai coupé les rameaux et les ai bien enfermés dans de grands sacs poubelle noirs. Ils y sont restés jusqu'au printemps avant d'être incinérés en foyer fermé (les feux de jardin sont interdits). Cette année la repousse a été magnifique et les Fuchsias sont sains (photo). Plus d'informations sur le site www.feredec-bretagne.com qui signalent aussi les autres ravageurs et les moyens de lutte appropriés…lorsqu'ils existent.

à gauche Fucshia infesté

ci-dessous Fuchsia sain