• Le froid s'est invité

    Le froid s'est invité

    Le froid s'est invité

    Mare gelée

    Il a fait moins froid que dans la plus grande partie du pays. Le pic fut le 11 février : au matin il faisait environ moins 8°C (sans vent). Ce samedi  au réveil j'ai craint pour certains végétaux, même si les plus fragiles, qui sont transportables, sont à l'abri depuis le début de l'hiver : une Cyathea cooperii, fougère arborescente du Queensland australien qui périt très vite en-dessous de zéro et que j'ai abrité dans un local annexe près d'une fenêtre à vitrage "culs de bouteilles" où elle bénéficie de 6°C à 10°C.

    Melianthus major, Buddleia madagascariensis, Fuchsia arborescens, Alocassia et Colocassia ('Taros'),  Strelitzia reginae ('Oiseau de paradis'), Tibouchina sont dans une véranda froide côté Sud où la température peut descendre quand même à 2 ou 3°C, et quelques autres plantes encore  comme de grandes succulentes (photo ci-dessous) et des boutures de Sauges. Ainsi qu'un Bougainvillea, en grand container en bois, âgé de plus de 25 ans , que je réussis à sortir chaque année de mai à novembre !

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    au centre de la photo Euphorbia Tirucalli, dite Euphorbe crayon qui est un arbre à Madagascar.

    En pleine terre j'ai protégé avec de la fougère sèche les souches des Gunneras manicata (Brésil), chilensis (Chili) et perpensa (Afrique du Sud).  La Dicksonia antarticta qui peut supporter moins 12°C passe son 6e hiver dehors sous un toit  de pergola bâché afin que son coeur de fronde ne reçoive pas d'eau glacée, ce qui serait mortel (photo ci-dessous). La fougère dite de Corse Woodwardia radicans est protégée par un voile, mais de toute façon elle repartira de souche.

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    Le bananier dit du Japon alors qu'il est de Chine, Musa basjoo, est rustique même si ses feuilles gèlent à 0°C. Il repart du stipe chaque année. Malgré celà je l'entoure de fougères sèches.

    Mes Acacias (Mimosas) semble bien résister : ce sont pourtant des cultriformis (photo ci-dessous), pravissima et bormanii, plus fragiles que les classiques dealbata et retinodes courants chez nous. Bien entendu ils ont été plantés dans les secteurs les plus abrités du jardin.

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    La souche du Dahlia imperialis est protégée par de la fougère et les immenses cannes ont été coupées à 10cm du sol puis  couvertes de bouteilles en plastique coupées côté goulot afin que l'eau de pluie n'engendre pas une pourriture qui pourrait gagner les tubercules.

    Surprise : quelques Echiums pininana, resemés naturellement ont à peine noircis , étonnant, car c'est très fragile au froid; on verra la suite.

    Mais le bilan général viendra plus tard : des écorces se sont peut-être ouvertes, alors danger ! Mon jardin compte beaucoup de végétaux 'venus d'ailleurs' et qui ne sont peut-être pas suffisamment acclimatés.

    J'ai eu certaines années passées des dégâts hivernaux qui ne se sont révélés que 2 ou 3 mois après : ainsi pour un Leptospermum scoparium pourtant déjà haut de 2,50m . L'écorce avait éclaté au cours de l'hiver. J'ai replanté un Leptospermum lanigerum, plus résistant.

    Le redoux est là, j'en ai profité pour commencer la taille de fructification sur les pommiers : on y distingue bien les bourgeons à fleurs, plus ronds que les bourgeons à feuilles.

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