Juin, jardin de roses

'Ghislaine de Féligonde', une rose très adaptée à la Bretagne

Le mois des roses !

Le temps humide favorise tâches noires et oïdium. Utiliser la bouillie bordelaise avec modération, en prévention (après c'est trop tard), et le soufre mais pas sous 18°C. Sinon utiliser des produits fortifiants dits purins, ou le lait contre l'oïdium ou… rien si les rosiers sont adaptés au climat (choisir label ADR) : Meilland en produit une trentaine et Kordes plus de 70). Les rosiers non remontants sont à tailler après la floraison pour leur laisser le temps de faire leurs pousses pour la floraison de l'année suivante. Pour que les remontants refleurissent abondamment ôter les fleurs fanées, sinon le rosier fructifie et considère que le travail est fini: couper les tiges défleuries juste au-dessus d'une feuille entière à 5 folioles. Le paillage empêchera la concurrence des indésirables. En désherbant ne pas blesser les radicelles superficielles. Cendre de bois, feuilles d'ortie, de consoude, peaux de bananes: autant de gourmandises à déposer au pied. Couper les "sauvageons" poussant sous la greffe. Les gourmands, au-dessus de la greffe peuvent être épargnés car ils remplaceront les branches vieillies.

Au potager,

essayer l'Oca du Pérou, un légume racine (tubercule féculent), acceptant le climat doux et humide en sol drainé. Peut encore se planter début juin puisque mai fut froid. Ses feuilles comestibles au goût d'oseille ressemblent au trèfle (c'est un Oxalis). Il se butte comme les pommes de terre et se récolte en novembre.

Lu dans la Gazette des jardins le témoignage d'une personne ayant récolté des carottes à racines très courtes dans des jardinières: la carotte grelot 'Marché de Paris', ou la demi-longue 'Touchon'.

Au verger,

fin juin, tailler en vert fruitiers à pépins: pincer au-dessus du 5^e œil, laisser au maximum 10 fruits au mètre linéaire, pour aider au grossissement. Eliminer gourmands, et rameaux encombrant le centre de l'arbre.