• Une gravière à graminées

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  • Mon coin nature

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  •  1ère tonte

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  • Les plantes et le froid

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  • Les bordures de massifs

    A propos de l’art du jardin, l’adage, sans doute excessif, dit que l’on évalue le jardinier aux bordures des massifs et plates-bandes.

    Elles délimitent les allées et invitent au cheminement, en dessinant les formes du jardin, donnant au premier coup d’œil une impression déterminante.

    Elles peuvent être végétales par le choix de plantes maintenues basses et taillées : en plein soleil des plantes à feuillages gris ou odorantes, Cinéraire, Santolines, Helichrysums, Thym, Lavande, Armoise ; à mi-ombre Heuchères, Alchémilles ; à l’ombre Fougères, Luzules ou autres graminées. A la française, le buis.

    Minérales, les bordures se conjuguent en pierre ou en brique. Le schiste est à la mode. De vieilles ardoises sont utilisables.

    Le bois est bienvenu dans le jardin naturel. Les fascines sont des bordures tressées avec du saule, du bambou (voir photo), des branches de noisetier ou de châtaignier verts. Ces bordures en bois sont éphémères mais peuvent quand même durer si l’on prend soin de protéger les piquets plantés en terre par des morceaux d’ardoise ou du mastic végétal sur la partie supérieure recevant la pluie.

    Pour tracer la bordure rectiligne, utiliser un cordeau et une planche. Une bêche bien affutée permettra de trancher la terre. Pour une bordure courbe placer sur le sol un tuyau d’arrosage ou une corde reproduisant la forme désirée qui guidera la bêche. La bordure est bien sûr plus basse que le reste du massif, les arbustes étant au dernier plan, ou les arbres, s’il s’agit d’une lisière.

    Les bordures devront être entretenues car un effet brouillon ira à l’encontre de l’objectif recherché. Ce qui signifie que l’herbe de la pelouse ne devra pas déborder. Une cisaille spéciale ou un coupe-bordure seront les outils adéquats et chaque année il faudra repasser le tranche bordure ou la bêche bien coupante, et tailler les végétaux pour maintenir la bordure en forme basse.

    C’est du travail mais le résultat sera très gratifiant.

     



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  • La taille de fructification

    Elle se pratique fin février ou dans la première quinzaine de mars : il faut pouvoir vérifier la nature des bourgeons.C'est l'alimentation de l'arbre en sève qui détermine la nature du bourgeonnement : à bois ou à fruits. Plus un arbre est nourri, plus il fera du bois au détriment des fruits. Plus un arbre souffre, plus il fructifie, mais trop, il se fatigue. Il faut favoriser le moyen terme. C'est le rôle de la taille qui ralentit l'alimentation en sève, en particulier vers des branches qui ont tendance à monter droit. A l'inverse des branches arquées fructifient mieux : il faut les conserver mais on les taille pour favoriser l'apparition de bourgeons à fruits.

    Tailler un rameau d'un an au-dessus du 3ème œil à bois (taille tri gemme) conduit à l'apparition de bourgeons à fruits, en principe la 3ème année. Toujours tailler en biseau et au-dessus d'un œil tourné vers l'extérieur (pour laisser, aéré, le centre de l'arbre).

    Une brindille "couronnée", c'est-à-dire présentant à son extrémité un bourgeon à fruit, doit être éliminée si elle est trop faible ou taillée au-dessus du 3ème œil, afin de la renforcer.

     

    Précisions : les cerisiers et les pruniers se taillent après la fructification. Les pêchers se taillent à l'apparition des boutons roses (démarrage des bourgeons à fleurs) : tailler juste au-dessus sinon le pêcher continuera de s'allonger et les fruits seront de plus en plus hauts dans l'arbre.

     

    L'arcure d'un rameau peut être utilisée pour favoriser l'émergence de bourgeons à fruits mais elle se pratique en avril quand la sève a rendu les rameaux plus souples et donc plus flexibles

     

    Les outils : un sécateur affûté, à lames croisantes, désinfecté ; une serpette pour parer les coupes de branches afin qu’elles soient bien nettes – bien qu’en principe la taille d’élagage a dû être faite en janvier ; un cicatrisant (les plaies sont des portes ouvertes aux maladies et aux champignons). 

    Photo :bourgeons à fruits sur une lambourde

     


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  • Les oiseaux au jardin

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  • Les fascines

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  • A la Sainte Catherine...

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  • Les feuilles mortes...

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     En Bretagne littorale y-a-t-il vraiment une dernière tonte du gazon ?  Au cours de certains hivers doux la tonte s’impose. Le gazon entre en dormance lorsque la température du sol est de l’ordre de 5°C. A 12°C dans l’air, la pousse est très ralentie mais encore réelle. Il faut éviter de laisser l’herbe s’allonger durant tout l’hiver car en période de gel, si l’on marche dessus, elle en sera très abîmée. Ne  pas couper ras afin de l’aider à mieux franchir les périodes froides, car tonte haute, racines longues. Les feuilles mortes, broyées par la tondeuse, nourriront  le sol. Finalement la tondeuse est rarement remisée pour 3 mois. Cet été les pelouses ayant souffert dans les terrains desséchés, un engrais riche en potasse renforcera le système racinaire. L’engrais riche en azote attendra le printemps : à noter que lorsqu’on ne ramasse pas les résidus de tonte, ils font office de nutriment.

      

    Travaux d’automne : Les feuilles mortes, lorsqu’elles ne seront pas broyées sur place, iront sur le tas de compost ou serviront de paillis au pied des arbustes et vivaces. Il est trop tôt pour entrer en frénésie de « nettoyage » : les graines des vivaces seront la nourriture des oiseaux et insectes ; les têtes des Hortensias protègeront les bourgeons à fleurs jusqu’en mars ; les tiges sèches des graminées seront une belle accroche pour le givre. Le jardin en hiver a besoin de relief qui le rende encore attrayant. Eviter de créer un terrain rasé, nu, vide duquel la vie semble s’être éloignée.

      

    La dernière tonte ? Travaux d'automne. Floraisons d'hiver.

      

      

      Floraisons d’hiver : choisir des plantes qui donneront des couleurs et des parfums au jardin, c’est le cas du Bois-Joli odorant (Daphne odora), de l’Edgeworthie à fleurs d’or (Edgeworthia chrysantha), du Mahonia ‘Charity’, du Buis de Chine (Sarcoccoca), du Noisetier des Sorcières (Hamamélis), du Chèvrefeuille  (Lonicera fragrantissima), etc…

    Photo : Edgeworthia chrysantha


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    les paillages

     

    L’intérêt du paillage n’est plus à démontrer. Quel paillage choisir? La tentation est forte d’acquérir du paillage plastique lorsque l’on réalise une haie ou un massif arbustif. Plastique, feutre, copeaux ? La revue mensuelle « La gazette des jardins » relate l’expérimentation effectuée depuis 6 ans par l’Association « Arbres et paysages d’Autan », sur une plantation de frênes. Sachant qu’une plantation d’arbres doit privilégier la croissance en diamètre du tronc plutôt que son allongement afin d’obtenir des arbres solides au vent, plusieurs types de paillage ont été adoptés sur la parcelle: plastique, dalles, feutres, copeaux. Des arbres témoins, sans paillage, étaient également plantés. Le gagnant est…le paillage avec des copeaux. En 6 ans la croissance en diamètre et en hauteur est plus importante avec ce type de paillage biodégradable qui augmente le potentiel nutritif des plants par l’enrichissement du sol en matière organique au fur et à mesure de leur dégradation. Compte rendu détaillé de cette expérience sur le site internet www.arbresetpaysagesdautan.fr  ou dans La Gazette des Jardins de septembre 2011, revue disposant également d’un site internet : www.gazettedesjardins.com .

    Si, malgré cela, un paillage plastique est adopté, il est recommandé de l’enlever au bout de 3 ans sinon le sol s’épuise sans pouvoir être nourri naturellement. Les copeaux peuvent s’acheter, dans des centres de recyclage des déchets végétaux, dans des scieries, ou se faire chez soi au sécateur (c’est long !) ou au broyeur acheté voire loué, éventuellement entre plusieurs jardiniers.

    Protections hivernales : y penser dès à présent, sans toutefois les installer encore, pour ne pas être pris au dépourvu si l’hiver est précoce. L’an passé il a neigé le 28 novembre. Ne pas abuser de ces voiles qui font parfois plus de mal que de bien par la condensation provoquée.

    Photo : paillage feutre


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    A vos bulbeuses

    A vos bulbeuses

    A vos bulbeuses !

    Malgré la dureté de la terre surtout lorsque la base est argileuse, c’est le bon moment pour planter les bulbes à floraison printanière, même si la pioche est parfois nécessaire actuellement! Plusieurs méthodes sont possibles pour obtenir de beaux massifs de bulbeuses. Au choix : l’effet de masse en jetant différentes espèces de bulbes qui se répartiront au hasard sur la pelouse ; après quelques correctifs, ils seront plantés là où ils seront tombés. Effet naturel garanti. Mais il faudra s’abstenir de tondre cet espace tant que les feuilles de ces plantes ne seront pas fanées afin d’assurer la floraison pour l’année suivante. Les anglais pratiquent beaucoup cette méthode. On peut préférer créer une plate-bande de bulbeuses et miser par exemple sur une monochromie blanche, lumineuse à mi-ombre en mélangeant Crocus, Jacinthes, Narcisses et Anémones : la floraison s’étalera sur 2 mois au printemps. Ou associer le bleu et le jaune. Les bulbes peuvent aussi être placés dans un massif d’arbustes et de vivaces : une floraison continue embellira le jardin, de l’épanouissement des Camellias à celui des Rhododendrons. Et pourquoi pas les bulbes en pots qui seront déplacés selon l’humeur, ou pour combler un vide ? Pour les épris des fleurs simples, se répand l’offre de bulbes botaniques, bulbes d’origine de la plante. On les trouve de plus en plus facilement pour les tulipes, qui sont étonnamment belles, les anémones et les narcisses. Ils se multiplient naturellement dans le jardin. Parmi les bulbes moins répandus penser aux Ipheion (Etoile du printemps), Chionodoxa (Gloire des neiges), Erythronium (Lis des bois qui aiment l’ombre) ou les Camassia en plein soleil. Et des Eremurus (Lys des steppes) associés à l’Ail d’ornement bleu violet, donneront du relief. Quelque soit le choix, pour un meilleur rendu, ne pas trop disperser les bulbes.

    Photo : Tulipes botaniques bakeri 'Lilac Wonder' et chrysantha

      


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    Catalogues d'automne

     

      

    Automne

    Les catalogues arrivent qui nous rendent envieux de ces plantes magnifiques, au risque d’être déçus lorsque nous recevons le colis avec ses petits godets de vivaces. La suite sera-t-elle conforme aux promesses ? Il faut plus d’une saison pour obtenir ces floraisons généreuses, à condition que les plantes aient été situées à la bonne place et dans les conditions de sol qui lui seront favorables : une plante de plein soleil ne s’épanouira pas à la mi-ombre, une plante de terre calcaire souffrira en terre acide, une plante de terrain sec dépérira en terrain humide non drainé, une plante gélive aura du mal à passer l’hiver…Ces informations sont souvent maigres dans les catalogues. En règle générale il est préférable d’acheter, sans frais de port, en jardinerie de proximité ou en pépinière où les plantes sont exposées et des conseils donnés (surtout en pépinière). L’achat à distance est utile lorsqu’on ne peut se déplacer ou si l’on cherche une plante moins courante, non disponible localement.

    Cochenilles: septembre en véranda est favorable au développement des cochenilles qui aiment chaleur et humidité. Les farineuses s’enveloppent de filaments cotonneux blancs rosés. Les grises ont une carapace. Elles sucent la sève et la plante qui s’affaiblit peut en mourir. Un traitement par huile  ou savon noir mélangés à de l’alcool (sans insecticide toxique) asphyxie le parasite. En cas de présence réduite, utiliser un coton-tige trempé dans l’alcool à 90° pour éliminer chaque cochenille, ou les écraser avec les doigts. Si la plante est envahie, il est préférable de la brûler pour éviter la contagion.

    Au potager : Il est encore possible de semer des épinards. Ne pas trop effeuiller les plants de tomates afin que la photosynthèse puisse encore augmenter le taux de sucre. Si les déchets verts de tontes contiennent des feuilles mortes, ainsi plus équilibrés en matières organiques, ils peuvent être mélangés au tas de compost ou étalés sur la terre du potager et dans les massifs.


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