Choisir son terreau

Pas facile! Le terreau, qui est censé remplacer une terre pauvre, est composé de terre végétale, de matières organiques décomposées, de tourbe (pour la rétention d'eau) et parfois d'éléments fertilisants (plus il y a d'azote, plus il est adapté aux plantes vertes), drainants, voire de dolomie pour désacidifier (composition figurant sur le sac). L'on trouve dans certains terreaux bon marché, dits universels, des écorces et fibres mal décomposées: rejeter ces terreaux infertiles. Un bon terreau est coûteux. Bien définir ses besoins : terreau fin, tamisé mélangé à de la perlite drainante pour les semis en serre; terreau de feuilles pour les plantes acidophiles, terreau sablonneux très drainant pour les cactées, etc. En terre acide (PH < 7) la terre dite de bruyère est inutile voire néfaste, terre pauvre elle se dessèche et se réhydrate difficilement. En terre calcaire choisir le terreau de feuilles. Ne pas confondre terreau et compost qui n'est pas à utiliser seul. Gaver les végétaux de compost ou d'engrais: risques de dégâts collatéraux (plante forcée = plante fragilisée). Au total si l'on dispose d'une bonne terre de jardin, il est inutile de rajouter du terreau ! Grande oseille (Rumex), mouron blanc, plantain lancéolé sont les signes d'une terre riche. C'est souvent une terre grasse, un peu lourde que l'on peut drainer avec des gravillons ou du sable grossier. Mais pour réussir le jardin: ne planter que ce qui peut s'adapter.
En mars, accélérer le réchauffement de la terre en disposant quelques jours un voile de forçage sur les carrés prévus pour le potager, avant de planter les pommes de terre, de semer les radis ronds, carottes, laitues,etc. Ensuite redisposer le voile sur les semis pour protéger des éventuelles gelées tardives, des merles et pigeons voraces. Terminer toutes les tailles (rosiers remontants et fruitiers à pépins) d'ici la fin du mois.