Choisir son Camellia

Venus d’Asie au XVIIIe siècle, il y a maintenant plus de 1200 espèces et cultivars de Camélias (‘Camellia’ est le nom botanique et ‘Camélia’ l’orthographe popularisé par Alexandre Dumas). Le classique est le japonica  qui fleurit à mi-ombre lumineuse entre février et  mai. Dès l’été ils forment leurs boutons pour la floraison suivante. Les coloris vont du blanc au rouge foncé. Il y a des blancs tirant sur le jaune clair (‘Brushfield Yellow’ et ‘Superba’). Certains « s‘auto nettoient » car les fleurs fanées tombent : ‘Donation’ (rose), ‘Cinnamon Cindy’ (blanche), d’autres encore.  Le Camélia vraiment jaune (Camellia chrysantha) est très délicat à cultiver car gélif. Les Camélias d’automne, les sasanqua à petites fleurs odorantes  aiment le soleil. ‘Rainbow’ qui se couvre de petites fleurs blanches liserées de rose, ‘Hiryu’ à fleurs roses,  ‘Yutelide’, rouge à étamines d’or qui fleurit de novembre à début mars, etc. Il y a aussi des Camélias de printemps, odorants, c’est le cas de ‘Fragant Pink Improved’ issu du Camélia des neiges (rusticana) et du Camélia botanique lutchuensis. Les Camélias botaniques sont dans la nature en Asie. Les plus connus ont des petites fleurs blanches odorantes. Il y en a plus de 120 espèces ! Le Camellia tsaï qui fleurit en février et mars a un port pleureur.  Du Camellia sinensis, aux belles petites fleurs blanches à grandes étamines (photo) en automne, on cueille les feuilles naissantes pour faire le thé. Autre suggestion : se faire une collection des camélias créés par Fanch Le Moal de Plouisy : ‘Côtes d’Armor’, ‘Ville de Guingamp’, etc. Les Camélias les plus courants s’achètent en jardinerie, les autres chez des horticulteurs pépiniéristes.

Le Camélia a des racines superficielles et pousse lentement. Il affectionne la terre acide en climat océanique breton. On le plante sans enterrer le collet.

Photo : le théier (Camellia sinensis)